Glozel : les adversaires

Une galerie de portraits

Henri Begouen

 

Marcellin Boule

 

Professeur au Muséum d'Histoire naturelle, directeur de l'Institut de Paléontologie humaine, Marcellin Boule (1861-1942) prend connaissance des découvertes de Glozel à travers les premières publications de Morlet et la visite que ce dernier lui rend en novembre 1925. Après avoir prodigué de chaleureux encouragements au directeur des fouilles, il se désolidarise de ses découvertes lorsque est mise au jour la première gravure de renne associée à une courte inscription. Il n'est jamais venu à Glozel malgré les invitations répétées de Morlet. Il a par ailleurs fermé à la controverse les colonnes de L'Anthropologie qu'il dirigeait alors.

 

Henri Breuil

 

Louis Capitan

 

Benoît Champion

 

Benoît Champion (1863-1952), chef technique des ateliers du Musée des Antiquités nationales, est commis en décembre 1927 par le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts pour assister Peyrony dans l'inventaire des collections de Glozel, suite à une instance de classement provisoire du site et des découvertes. Il saisit cette occasion pour rédiger de son propre chef un rapport technique qui paraît en janvier 1928 dans la Revue anthropologique sous le titre "Observations techniques sur les trouvailles de Glozel".

 

Osbert Crawford

En octobre 1926, Osbert Crawford est à Glozel. Mais le champ de fouilles est fermé pour la saison d'hiver durant laquelle Morlet exerce à Nice. L'archéologue anglais ne peut attendre la réouverture des fouilles au printemps 1927 comme le lui propose Morlet. Il doit faire paraître sans attendre le premier numéro d'Antiquity qu'il dirige et où il tient à faire figurer Glozel. Son article, "An accusation of forgery", se fonde sur sa seule visite du Musée.

 

 

Arthur Evans

 

Après une visite rapide du champ de fouilles et des collections, Arthur Evans (1851-1941) confirme son opinion du faux. Celui qui avait eu à subir le même genre d'accusations avant d'imposer l'originalité de ses découvertes de Cnossos ne pouvait admettre la singularité du mobilier glozélien qu'un examen expéditif lui avait suffi à disqualifier définitivement.

 

Camille Jullian

 

 

 

Adrien de Mortillet

 

 

Dès sa première rencontre avec Morlet en novembre 1925, Adrien de Mortillet (1853-1931), fils de Gabriel de Mortillet, émet des réserves sur les pièces qui lui sont présentées, dont la vocation manifestement plus votive qu'utilitaire répond bien peu aux principes archéologiques qu'il défend. Ses premiers doutes tournent rapidement à l'accusation du faux. Il n'est jamais venu à Glozel.

 

Denis Peyrony

 

 

Seymour de Ricci

 

Ami de Salomon Reinach, Seymour de Ricci accompagne le conservateur en chef du Musée des Antiquités nationales lors de sa première visite du site de Glozel en août 1926. Cette fouille, qui fonde la conviction de Reinach, n'éveille que suspicion dans l'esprit de de Ricci.

André Vayson

 

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