Glozel : quelques artistes inspirés par l'affaire

Une galerie de portraits

Isabelle Sandy

Dans le roman d'Isabelle Sandy, Le Dieu noir, paru en trois livraisons dans La petite Illustration en 1929, Glozel "sert de toile de fond à l'histoire fictive d'une découverte archéologique qui tisse un lien mystique entre la civilisation mégalithique et le XIIIe siècle templier".

 

Jean-Paul Ariste

Le roman de Jean-Paul Ariste, Neolithis, publié en 1931, qualifié de "néo-moderne" par son auteur, transpose l'affaire de Glozel dans le cadre fictif du Puy-des-Rampions dont l'éminent archéologue Clampin-Fouilloux veut faire un site de renommée internationale, et auquel il donne le nom de Neolithis...

 

Servais Detilleux, peintre et statuaire

représentation par Servais Detilleux
d'un galet gravé
découvert sur le site de
Chez Guerrier, voisin de Glozel

Ce galet est la seule pièce des gisements périphériques visible au Musée de Glozel

 

Jacques Emile Blanche, peintre

"Les dessins que j'ai vus sont prodigieux. Je ne connais aujourd'hui que deux hommes qui sauraient les faire : Picasso qui a passé toute sa vie à imiter, à copier, à arranger tous les arts avec un génie qui lui est propre, ou, à un autre degré, Bourdelle."

L'Intransigeant, 9 août 1928.

 

Henriot, illustrateur

"Les croquis de la semaine", L'Illustration.

 

Ambroise Vollard,
amateur d'art

Le célèbre collectionneur et marchand d'art a visité le Musée et le champ de fouilles de Glozel en 1927 et fait paraître la même année un article en première page des Nouvelles littéraires intitulé "L'énigme de Glozel résolue". Il en reprend le texte dix ans plus tard dans le chapitre de ses Souvenirs d'un marchand de tableaux consacré à ses voyages. La relation de sa visite disparaîtra curieusement des éditions posthumes de l'ouvrage.

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