1924 : une chambre de la maison familiale... Le
Musée de Glozel
est aussi ancien que l’invention du site archéologique. En effet, dès la fin
de l’hiver 1924, époque des premières découvertes, les conditions
muséographiques, à savoir conservation et exposition, sont déjà réunies.
Les objets recueillis sont rassemblés au village de Glozel. On expose
en plein air les éléments de structure (dalles et briques à cupules).
Le mobilier archéologique, quant à lui, est conservé à l’intérieur
d’une chambre de la maison de Claude
Fradin, inventeur du site avec son beau-fils Antoine
et son petit-fils Emile.
Rapidement les curieux, essentiellement de Ferrières et des communes
voisines, commencent à affluer. La visite est libre.
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1926 : ... puis le séjour... Mais le volume croissant des découvertes et leur médiatisation, entraînant une fréquentation toujours plus importante, rendent nécessaire une organisation muséographique plus élaborée. Joseph Loth, membre du Collège de France et de l’Institut, après sa visite et ses fouilles d’octobre 1926 avec Henri Breuil, encourage vivement l’aménagement d’un véritable musée. On décide alors d’affecter une pièce de la maison à cet usage. Ce sera le séjour. Des étagères sont d’abord accrochées aux murs. Puis des vitrines leur sont substituées. Un panneau, fixé au-dessus de la porte d’entrée, signale le Musée et en affiche le statut. Un droit de visite est désormais perçu. |
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1929 : aménagement d'une salle d'exposition Enfin, en 1929, après les deux années les plus bruyantes de l’affaire, un nouveau local, dans le prolongement nord de la maison, est réaménagé pour accueillir les collections. Le panneau du Musée change de porte. C’est cette pièce unique qui, aujourd’hui encore, constitue le Musée de Glozel. Elle a bénéficié entre-temps de quelques aménagements. Ils n’ont toutefois pas entamé ce charme des cabinets d’antiquités toujours attaché au Musée de Glozel depuis sa création il y aura bientôt un siècle. |
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